L’engagement de l’INAM pour un mécanisme de protection sociale des artisans

L’engagement de l’INAM pour un mécanisme de protection sociale des artisans

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

L’étude de faisabilité du dispositif permettant de réaliser cet engagement a été examinée et validée par les acteurs du secteur de l’Artisanat ce 16 mai 2018 à Lomé en présence de Victoire Tomegah Dogbé, ministre chargé de l’artisanat et Myriam Dossou, Directrice Générale de l’INAM.

Ont également participé à la rencontre les membres des Centre Régional de Métiers, des représentants des acteurs impliqués dans la protection sociale et d’autres personnes ressources.

De façon  spécifiquement, l’atelier a essentiellement permis d’analyser les résultats du diagnostic concernant le niveau de vulnérabilité des artisans et des membres de leur famille, d’analyser la pertinence des stratégies de protection sociale proposées par l’étude ainsi que le dispositif institutionnel proposé par l’étude.

Victoire Tomégah Dogbé a motivé cette étude par le constat que « bien qu’étant l’une des plus grandes composantes de la population active, force est de constater que, les artisans, non seulement, ne sont pas pris en compte dans les mécanismes publics de protection sociale mais aussi, ne trouvent pas des offres adaptées de couverture auprès des structures privées actives dans ce domaine. »

Madame Dossou a ainsi déclaré qu’un régime d’assurance maladie adapté aux artisans pourrait être implémenté d’ici la fin de l’année.

« Nous sommes entrain de travailler sur le système pour réduire la lourdeur des instruments de prise en charge que sont les carnets, ainsi les artisans vont bientôt rentrer dans le système » a assuré la Directrice Générale de l’INAM.

L’occasion a permis à Mme Tomégah Dogbé de lancer un appel à tous les partenaires au développement afin qu’ils apportent leur précieux appui et leurs bonnes expériences à la réussite de ce processus.

Au Togo, l’artisanat connaît une forte croissance. Il contribue à la formation du PIB national (18% en moyenne), à la réduction des déséquilibres de  la balance des paiements et à la baisse sensible du chômage au sein des populations. Cette tendance fait de lui un maillon important de l’économie togolaise.